Pour signaler tout incident de cruauté ou de négligence envers des animaux :

Laissez un message à « SPCA INSPECTION » au (514) 735-2711, poste 2230

En cas d’urgence téléphonez au (514) 735-2711 poste 0

Ces enquêteurs répondent à toutes les plaintes de cruauté ou de négligence envers les animaux. Ils inspectent aussi tout endroit où sont gardés des animaux à vendre, à louer ou destinés à être exposés.
Faits sur les animaux
 
Des chats d'intérieur en sécurité et en bonne santé
 
Chaque année en Amérique du Nord, des millions de chats errants (perdus) et sauvages (c'est-à-dire nés dans la nature) sont euthanasiés dans les refuges. Rien qu'au Québec, près de 350 000 chats sont euthanasiés chaque année, un nombre qui dépasse largement celui de toutes les provinces canadiennes et celui de tous les états américains.
 
Ces animaux euthanasiés sont envoyés par TONNES dans des usines d'équarrissage (le Québec en a de très importantes), où ils entrent dans la composition de diverses sortes de nourriture pour animaux, mélangés avec les déchets des abattoirs.
 
De plus, plusieurs chiens et chats meurent dans d'atroces souffrances lors d'expériences en laboratoire. Si vous n'y prenez pas garde, c'est peut-être un de vos compagnons qui se retrouvera dans une de ces situations.
Les causes de ces statistiques cruelles sont multiples. L'une des plus importantes est l'irresponsabilité des « propriétaires» qui laissent leur chat errer dehors et ne le font pas stériliser. Beaucoup se perdent et souffrent de déshydratation, de maladie, et pire encore. S'ils ne trouvent pas un refuge, ils augmenteront la population des misérables chats errants.
Si on prend en considération le taux de reproduction d'une chatte, celle-ci peut faire accroître la population féline de presque 400 000 chats en sept ans environ!
 
De nombreuses personnes pensent qu'il est normal de laisser un chat rôder dehors. Les chats, animaux domestiques, s'adaptent très bien à la vie d'intérieur, car ils se sentent dans leur territoire et ne ressentent pas le besoin de sortir. De plus, le chat d'appartement vit environ treize ans alors qu'un chat vit de deux à six ans en liberté.
 
Dehors, les chats risquent d'être tués ou blessés par des voitures, des chiens, des chats sauvages et des personnes mal intentionnées, et ils sont exposés à nombre de parasites, de virus et de maladies. La vie d'un chat perdu, blessé ou malade est une vie de misère !
 
Si après avoir lu ces lignes vous êtes toujours convaincu que les chats ont besoin de sortir, sachez qu'il existe d'autres solutions pour les laisser libres. Par exemple, il existe des harnais et des laisses pour promener les chats : ceux-ci s'y adaptent très bien lorsqu'ils y sont habitués jeunes. De plus, vous pouvez construire divers enclos : des grands pour les jardins, des petits pour un balcon.
 
Les chats vivant en toute sécurité à l'intérieur d'une maison ou d'un appartement en compagnie d'humains (et peut-être d'autres animaux) affectueux sont les chats qui sont les plus heureux et qui se portent le mieux.
 
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter le site suivant :

http://www.darlenearden.com/articleindoor.htm
LES ÉTAPES DE LA VIE DU CHAT

De la naissance à seize semaines
Votre chaton découvre le monde. Il est enjoué mais essentiellement timide.


De seize semaines à un an
Votre chaton devient très enjoué et audacieux.
À environ six mois, vous devriez le faire stériliser.


De un à huit ans
Votre jeune chat est dans la fleur de l'âge. Sa personnalité s'épanouit.
N'oubliez pas votre visite annuelle chez le vétérinaire.


De huit à douze ans
Votre chat commence à se faire un peu vieux et son rythme ralentit. Mais son comportement ne devrait pas changer de façon importante. C'est le moment de penser à des soins préventifs.


Douze ans et plus
Votre chat fait désormais partie de l'âge d'or. Il va peut-être commencer à avoir des problèmes de santé, dormir plus longtemps et se déplacer moins vite. Il peut aussi devenir plus irritable. N'abandonnez cependant pas votre animal, il a encore de nombreuses et heureuses années à vivre!
Dix astuces pour une maison plus sécuritaire
  1. Faites attention aux plantes que vous avez à l'intérieur et à l'extérieur de la maison. L'ingestion d'une plante toxique peut s'avérer mortelle.
  2. Lorsque vous nettoyez la maison, ne laissez pas votre chat entrer dans la pièce où les produits de nettoyage sont utilisés ou entreposés. Les produits de nettoyage comprennent plusieurs composants. Certains peuvent entraîner un léger mal d'estomac, alors que d'autres peuvent brûler gravement la langue, la gueule et l'estomac de votre animal.
  3. Lorsque vous utilisez des pièges à rat, à souris, à fourmi, à cafard, à escargots ou à limaces, placez les produits dans des endroits auxquels votre chat n'a pas accès. La plupart des appâts contiennent des ingrédients inertes qui ont une odeur douceâtre, comme la confiture, le beurre d'arachides et le sucre. Ces ingrédients peuvent être très attirants pour votre animal.
  4. Ne donnez jamais de médicaments à votre animal, sauf selon les instructions du vétérinaire. Plusieurs médicaments que les humains consomment sans danger peuvent être mortels lorsqu'ils sont utilisés de façon inappropriée. Une capsule d'acétaminophène extra forte (500 mg) peut tuer un chat de 7 lb.
  5. Gardez tous les médicaments d'ordonnance et en vente libre hors de la portée de votre chat, de préférence dans une armoire fermée. Les anti-douleurs, les médicaments pour le rhume, les médicaments contre le cancer, les antidépresseurs, les vitamines et les médicaments amaigrissants peuvent s'avérer mortels pour les animaux, même en petites quantités.
  6. Ne laissez jamais de chocolat sans surveillance. Environ une demi-once ou moins de chocolat pour la cuisson par livre de poids peut entraîner des problèmes. Même de petites quantités peuvent entraîner des problèmes pancréatiques.
  7. Plusieurs produits ménagers communs sont, selon des études, mortels pour certaines espèces. Parmi les divers produits hautement toxiques, même en petites quantités, il y a les pièces de monnaie (forte concentration en zinc), la boule à mites (contient de la naphtaline ou du paradichlorobenzène ; une ou deux boules peuvent être dangereuses pour la plupart des espèces), les huiles pour pot-pourri, les feuilles d'assouplissant, le détergent à vaisselle automatique (contient du détergent cationique qui peut entraîner des lésions corrosive), les piles (contiennent de l'acide ou de l'alcali qui peuvent aussi provoquer des lésions corrosives), la pâte à modeler faite à la maison (contient de grandes quantités de sel), les sources de chaleur en hiver comme les chauffe-mains et les chauffe-pieds (contiennent des niveaux élevés de fer), les cigarettes, les grains de café et les boissons alcoolisées.
  8. Tous les produits pour les voitures, comme l'huile, l'essence et l'antigel, doivent être entreposés adéquatement. Aussi peu qu'une cuillère à thé d'antigel (Éthylène glycol) peut être mortelle pour un chat de 7 lb.
  9. Avant d'acheter ou d'utiliser des produits anti-puces pour votre animal et votre foyer, contactez votre vétérinaire pour discuter des types de produits contre les puces recommandés pour votre animal. Lisez TOUTES les instructions avant d'utiliser un produit avec votre animal ou dans votre foyer. Suivez toujours les instructions indiquées sur l'étiquette. Lorsqu'un produit mentionne « pour chiens seulement », cela signifie que vous ne devriez JAMAIS appliquer ce produit sur un chat. De plus, lorsque vous utilisez un produit émettant un nuage ou un vaporisateur, assurez-vous d'enlever tous les animaux de la pièce pendant la période précisée sur le contenant. Si vous êtes incertain de la façon que vous devez utiliser un produit, communiquez avec le fabricant ou votre vétérinaire. Vous pourrez ainsi clarifier les instructions AVANT d'utiliser le produit.
  10. Lorsque vous mettez du fertilisant, de l'herbicide ou de l'insecticide sur votre pelouse ou dans votre jardin, gardez toujours les animaux éloignés de l'endroit, jusqu'à ce qu'il soit sec. Discutez de l'utilisation des produits avec le fabricant du produit que vous épandrez. Entreposez toujours ces produits dans un endroit où les animaux n'y sont pas exposés.
Jill A. Richardson, DVM
Spécialiste des renseignements sur les poisons en médecine vétérinaire
ASPCA National Animal Poison Control Center
1-800-548-2423 / 1-888-426-4435
Faits sur la santé de votre animal

À quel point connaissez-vous votre animal? Puisque nos animaux ne peuvent pas nous dire ce qu’ils ressentent, ils peuvent tomber malades avant que nous constations les signes de la maladie. En connaissant le comportement et l’apparence habituels de votre animal, vous pouvez observer les signes de maladie et demander l’aide du vétérinaire avant que son état s’aggrave.

Les chiens en bonne santé font preuve de contentement et de vivacité. Habituellement, ils s’étirent lorsqu’ils se lèvent et semblent calmes lorsqu’ils se reposent. Ils sont attentifs aux activités les entourant. Vous devez aller chez le vétérinaire si vous observez les signes suivants :
  • Perte d’appétit (il arrive que certains chiens ne mangent pas pendant un jour ou deux; toutefois, si la perte d’appétit se poursuit, consultez votre vétérinaire)
  • Boiterie
  • Sang dans les urines
  • Pelage rugueux ou terne
  • Mucus ou sang dans les selles
  • Selles fétides
  • Vomissements répétés pendant plusieurs jours
  • Ventre ballonné ou perte de poids
  • Ventre ballonné ou distendu dur au toucher
  • Manque d’intérêt envers ce qui se passe
  • L'animal se cache dans des endroits sombres
  • Toux persistante; écoulements des yeux et du museau
  • Grattage ou mâchement des pattes, de la peau ou du pelage
  • Mouvements de la tête, grattage des oreilles.
Un chat en bonne santé est alerte et curieux à propos de tout ce qui touche son environnement et les nouveaux éléments qu’il rencontre. Il a bon appétit, ne mange pas trop et fait soigneusement sa toilette. Puisque les chats tendent à cacher les maladies, vous devez être attentif aux signes suivants :
  • L'animal se cache pendant plus de 24 heures
  • Perte d'appétit
  • Regard éteint
  • Pelage terne et sec
  • L'animal pleure avec indifférence
  • L'animal ne veut pas se faire prendre
  • Consommation de quantités excessives d'eau; l'animal ne boit pas les quantités habituelles d'eau
  • Miction excessive ou difficulté à uriner
  • Vomissements répétés
  • Sang dans les urines
  • L'animal n'utilise pas le bac à litière
  • Diarrhée prolongée ou grave
  • Mâchement de la peau, du pelage ou des extrémités.
 
Le jaunissement du blanc des yeux et des gencives jaunes, autant chez les chiens que les chats, annonce un problème et nécessite une visite chez le vétérinaire.
La déshydratation est un autre signe avant-coureur d’une maladie chez les chiens et les chats. L’insuffisance d’eau dans le corps peut mettre en danger la vie de l’animal. Pour vérifier si votre animal est déshydraté, pincez un morceau de peau dans le dos de votre animal, puis relâchez-le. Habituellement, la peau reprendra immédiatement son apparence. Si elle reprend lentement son apparence ou demeure soulevée, votre animal est déshydraté. Des soins vétérinaires immédiats sont nécessaires pour trouver la cause de la déshydratation et pour administrer des liquides, par voie intraveineuse (dans les vaisseaux sanguins) ou par voie sous-cutanée (sous la peau), selon le degré de déshydratation. Ces moyens permettent de réhydrater l’animal jusqu’à ce qu’il boive par lui-même. Parmi les causes de perte en eau extrême, on retrouve la diarrhée, les vomissements et la miction excessive associée au diabète, aux maladies du coeur et aux maladies du rein.
Conservez un dossier médical sur les vaccins de votre animal, ses maladies, ses blessures, ses chirurgies et les médicaments administrés. Ce dossier peut s’avérer utile lorsqu’une situation d’urgence surgit et que votre vétérinaire habituel n’est pas disponible.
Si vous déménagez, demandez à votre vétérinaire le dossier médical de votre animal, pour que vous puissiez le fournir à votre nouveau vétérinaire.
En conclusion, si vous êtes préoccupé par la santé de votre animal, évitez de demander conseil à des amis bien intentionnés. Consultez votre vétérinaire. Il connaît votre animal et ses antécédents médicaux. De plus, il dispose des connaissances et des aptitudes pour diagnostiquer un problème et le traiter.
Mythes et vérités sur la stérilisation


 

Lorsque vous adoptez un chiot ou un chaton, vous recevez plusieurs renseignements inexacts sur les effets de la castration et de la stérilisation. Nous allons confronter la fiction à la réalité et explorerons les avantages de ces procédures pour les animaux domestiques.
 
Fiction : Les femelles devraient avoir au moins une portée de chiots ou de chatons avant d'être stérilisées.
Fait : Si vous faites stériliser votre chienne ou votre chatte avant ses premières chaleurs, vous la protégez contre les tumeurs mammaires. Toutefois, si vous remettez cette chirurgie à un moment ultérieur, votre animal ne tirera pas profit de cet avantage. En faisant opérer votre animal tôt, vous empêchez l’apparition de plusieurs maladies touchant les organes reproducteurs. Chez les chattes, la plupart des tumeurs mammaires sont malignes. La stérilisation est donc un avantage important qui permet de sauver des vies. Grâce à la stérilisation, votre chatte n’aura jamais d’infections utérines.
Fiction : Une femelle sera plus calme, plus heureuse et plus joyeuse si elle a au moins une portée avant d’être stérilisée.
Fait : Aucune preuve en recherche sur le comportement n'appuie cette croyance. Certains spécialistes en comportement animal suggèrent que cette croyance peut être décrite comme " l'effet placebo ". Le propriétaire croit que la mise bas provoquera un changement du comportement. Cette attente mène à l'hypothèse que le comportement s'est amélioré. De bons soins, une nourriture adéquate et beaucoup d’affection sont les éléments qui rendement un animal, femelle ou mâle, heureux et joyeux.
Fiction : La castration des chiens et des chats n’a aucun avantage réel. Gardez les chiens dans la cour et les chats dans la maison. Vous n’aurez ainsi aucun problème. 
Fait : Vous pourriez avoir des problèmes. Que vous ayez une cour avec une clôture robuste et que vous gardiez les chats à l’intérieur, vous ne pourrez rien faire si votre animal mâle non castré décide de fuir. Les chats peuvent sortir par une porte ou une fenêtre. Les chiens peuvent grimper des clôtures et se sauver par une porte mal fermée. Lorsque les chiens sont à la recherche d’une femelle en chaleur, ils peuvent être frappés par une voiture ou attaqués par d’autres chiens. Si vous laissez sortir un chat non castré, il peut se battre violemment avec d’autres mâles. Les blessures provoquées par ces combats peuvent être graves et nécessiter les soins d’un vétérinaire. On doit aussi tenir compte des avantages. En castrant un mâle, on élimine les risques de cancer des testicules et d’autres maladies touchant les testicules. Lorsque les chats non castrés deviennent adultes, ils commencent à répandre une urine qui a une odeur forte et répugnante. Certains mâles castrés urinent à l’occasion, mais cette urine n’est pas aussi forte que celle des mâles non castrés. Dans plusieurs cas, ce besoin d’uriner peu fréquent arrête. Vous pouvez aussi demander l’aide d’un vétérinaire. Alors que votre chat devient un compagnon plus heureux qui demeure à la maison, il risque moins d’être blessé ou tué par une voiture ou d’être blessé lors de batailles.
Fiction : La castration d’un chat mâle provoque souvent le blocage des voies urinaires. 
Fait : Des études sur la formation de pierres dans les voies urinaires inférieures des mâles montrent que la castration à un jeune âge n’est pas reliée au blocage de l’urètre.
Fiction : La castration ou la stérilisation modifie la personnalité d’un animal.
Fait : C’est vrai. Ces procédures permettent de réduire le niveau d’agressivité des animaux. Toutefois, le bagage génétique d’un animal, sa socialisation à un jeune âge et l’attention et le dressage qu’il reçoit sont des facteurs clés qui façonnent la personnalité.
Fiction : Les chiens et chats castrés ou stérilisés deviennent obèses.
Fait : C’est vrai. Plusieurs animaux stérilisés tendent à devenir obèses suite aux changements hormonaux et à un style de vie plus calme. Toutefois, vous pouvez éviter cette situation. Surveillez l’état de santé de votre compagnon et rajustez la quantité de nourriture selon le cas. Il arrive souvent qu’en évitant de donner des restants de table à votre animal, vous pouvez régler le problème. Au besoin, réduisez la quantité de nourriture d’un quart. En plus du régime alimentaire, encouragez votre animal à faire de l’exercice. Prenez régulièrement des marches avec votre chien, jouez avec lui. Prévoyez des périodes de jeux régulières avec votre chat pour éviter qu’il ne devienne obèse.
Fiction : Les chiens et chats castrés ou stérilisés deviennent paresseux.
Fait: Habituellement, ces chirurgies sont effectuées lorsque l’animal approche l’âge adulte. Des changements touchant le niveau d’activité et les habitudes de sommeil ont lieu lorsque l’animal vieillit. Il arrive que ces changements soient attribués à la castration et à la stérilisation.
Fiction : Vous mettez la vie de votre animal en danger lorsque vous le faites castrer ou stériliser.
Fait : Tout comme toute autre chirurgie, la castration et la stérilisation comportent des risques de complication dont vous pouvez discuter avec votre vétérinaire. Toutefois, vous verrez que les avantages sont plus importants que les risques possibles de complication.
En conclusion :
En plus d’offrir des avantages importants pour la santé, la castration et la stérilisation aident à contrôler la naissance d’animaux non désirés. Un mâle qui s’échappe de la maison peut devenir le père de plusieurs portées sans que le propriétaire ne le sache. En retardant la stérilisation d’une femelle, vous constaterez qu’il existe des conséquences si elle s’échappe de la maison. Quelques semaines plus tard, vous pourriez découvrir qu’elle porte plusieurs chiots ou chatons.
La castration et la stérilisation de vos animaux de compagnie sont un bon investissement en ce qui a trait à leur santé et à leur compagnie. Vous aidez aussi à contrôler la population animale.